vendredi 12 septembre 2014

CR La nuit de cabornes 2014

faites pas la tronche les gars ! ( photo Yann Coric)
2ème trail de l'année ! 2ème trail dans les monts d'or. Une bien belle occasion de revoir les potes d'entrainement (Sylvain G, Rémi G et Pedro) , ceux de délire (traileurs des monts d'or), les anciens (David U, Jacques G, organisateur de la première course de ma vie de coureur, Cédric F.) et les nouveaux (Vincent dbdb-qui-se-sentait-mal-chez-mon-voisin).

Si l'en est un que l'on ne peut pas râter, c'est bien LA-STAR-WORLD-CUP-FLEURETON affutée comme une lame à qq jours des championnats du monde. Dans une autre catégorie, on peut affirmer que les traileurs des monts d'or créent aussi le buzz par la folie de leur membres. "Et aaalllllllezzz !" comme on dit dans le team !

Dès le départ, Cédric a prévu de sprinter pendant 15'. La preuve en image après 30m de course.


Pendant ce temps, je me mets dans mon rythme pendant cette longue partie ascendante. Au sentier des rapaces, je pointe en 15e position. En bas du sentier 10e, j'ai enrhumé JP et balancé quelques autres dans le ravin de l'arche. La remontée sur la bouboule est longue et raide, je tracte 5 gars accroché à mon slip.
Credit Yann Coric

Au sommet, Yo sirote la bière montée par Rich et Steph. Le team est en place. Je débaroule dans la descente et frise l'euphorie. Ce pic d'énergie qui annonce l'hypo. A ce moment, j'étais presque partant pour le 50km. Le ravito tombe à pic mais se révèle insuffisant. Nous sommes 3, je navigue à un rythme bien élevé. La remontée sur Poleymieux est difficile pour mes cannes, j'abuse de tous les stratagèmes du nightrunner pour avancer furtivement.

Fashion Traileurs des monts d'or  - vous validez la tenue Steph et Yo  ?
Le chateau de Curis annonce normalement le début de la souffrance. J'ingurgite le coca sous les cris des fans du maillot orange. Derrière JP a les dents longues et veut me croquer. Les escaliers achèveront les faibles. Je ne fais plus qu'un avec mon JP. Il me prend 30m sur le plat, je suis à bout. Dans la descente du goulet, je redeviens prédateur et souffle dans l'oreille de mon adversaire du jour. Nouvelle tentative sur un nouveau plat. Le fourbe va se débattre jusqu'au bout. J'attends patiemment la descente. Je vire dans le buisson pour aborder en tête le dernier km en single technique. C'est la fin du JP qui passe dans la casserole. l'hystérie de l'arrivée me gagne et mes jambes font des bonds de 7 lieues et je terrasse encore un mort. En guise de dessert, je m'offrirai encore un triathlète.

Je coupe la ligne, médusé par ma course, en 4e position. Qui l'eut cru ? Pas moi en tout cas qui n'est repris le trail que depuis 1 mois. Mon passé de night runner joua certainement en ma faveur (nuit cabornes : 2-4 et 8e , thounight : 2-4-5, grimpée 2-3-4 ).

Qq jours plus tard, mon père : - tu finis à combien de Fleureton ?
- euh... 20min
- Putain, tu te traines, tu te prends 1min au km !
- grrrr !!

Effectivement c'est fou surtout qu'il a couru 2 x 15' à bloc et le reste en footing !!!




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