La veille au sort, je bois les paroles de mon mentor spirituel vosgien, Steph brogniart. Ce dernier regorge de théorie en tout genre sur tout, de la préparation mentale, la fabrication de sac, l'organisation de son équipe d'assistance, de sa centration sur soi-même. Sur ce dernier point, je suis plus sceptique sur le résultat (voir son blog).
Je file me coucher en faisant une petite séance sophro spéciale respiration anti-stress. Au réveil matinale voire nocturne, le speaker tente de nous chauffer à blanc mais à cette heure, pas grand monde pour lui répondre. Le coup de canon propulse Steph tel un obus sur le parcours. Je gère prudemment et tente de me débarasser d'une oppression qui tente une incursion interne. La montée sera longue, très longue (1500m+) jusqu'au col des lacs.
(crédit photo, http://www.queige.com )
S'enchaînent alors le col de la Bathie, passerelle du St Guérin puis Cormet d'Arêche. Rien de particulier sauf une perte de mon téléphone. Le ciel est encombré, pas de paysage, pas de photo de toute façon! Mon ménage a deux avec Eric prend forme, même rythme. Le lac amour scelle notre union. Cela dit, je ne me souviens pas de tous les passages.
La vraie montagne nous attend, col escarpé, passage en arête, altitude, pierrier ! On est au pied de la Pierra Ment' mais on ne la voit pas. C'est dire ! Alors qu'on l'aperçoit de partout dans les Alpes en temps normal !
La vraie montagne nous attend, col escarpé, passage en arête, altitude, pierrier ! On est au pied de la Pierra Ment' mais on ne la voit pas. C'est dire ! Alors qu'on l'aperçoit de partout dans les Alpes en temps normal !
Col du Bresson, refuge de Presset, col du Grand fond et 40km, 3800m+ dans la musette ! Je bénis mon guide technique, Guitoune, dans la descente pierrier-névé de la brêche de Praronzan. Je débaroule comme une balle, en roulant dans la menue pierraille. Le lac de Roselend est immense et on ne voit rien !!! A la mi-course à plan de la lai: 50km, 4200m+ en 8h.
Et l'épisode 2, c'est pour quand ?!
RépondreSupprimermalgré ma cheville molle (spécialité dauphinoise) qui m'a punie quand je l'ai dit dans la descente, je le confirme: le plus beau massif du monde est bien la Chartreuse...
RépondreSupprimerNa!
La prochaine fois je te suivrai dans la descente... la prochaine fois...