lundi 8 octobre 2012

pas de pitié...

pour les faibles.

La nature est ainsi faite. Tu n'es pas au top, Les prédateurs se chargent de ton sort. J'en ai fait l'amère expérience hier matin.

La sortie vélo de route s'annonçait sous les pires hospices, Rémi ne comptait pas flâner en route. Pédro pratique régulièrement le premier nommé, sait à quoi s'attendre. Sylvain pas en forme, n'oublie jamais son passé de routier-rouleur. Quant à moi, je ne m'attend à rien d'autre qu'à tirer la languette.

Le mot d'ordre au départ: on ne dépasse pas les 30km/h sur les 20 premiers km. C'est donc en toute discression que l'on tente de berner Sylvain qui veille au compteur. Les 30km/h ne seront donc pas dépassé, même dans la sévère et longue montée sur les Dombes, promis on se limite. La languette du flamby est déjà décollée mais rien ne coule.Pédro est déjà en solitaire.


Une pause pour expliquer au retardataire la manière pour passer les relais que déjà les choses sérieuses reprennent. Je passe mon tour laissant les excités s'égosiller devant. L'accélération fatale surgit de nulle part. Ma langue nettoie alors un bitume gorgé d'eau. Je suis à la planche poursuivi par des bourreaux, la hache entre les dents. Ils abuseront de la technique du problème mécanique pour me retrouver.

20min plus tard, ma machoire rejoignait ma langue sur les graviers. Plus d'envie, plus d'idée, je veux regarder le paysage et papoter. Ils ne l'entendront pas ainsi. La sortie se finira en eau de boudin: Sylvain et Rémi dans Fontaines à 41km/h, Pédro qq km derrière sur son 52x12, et moi encore plus derrière en dillétante. On est loin du buccolisme espéré, si ce n'est cette conversation avec un renard gambadant les maïs fauchés.

Pas de pitié pour les faibles !

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