Mon confrère exploreur, Sylvain me rejoint en tenue de brigand, tout de noir vêtu, frontale vissée sur le front. Je lui fais découvrir une caverne à moins de 300m de chez moi. Le comble ! On file ensuite dans la nuit, en direction du chemin Vetter. La piste, très peu pour nous, on vire à gauche en freeride. De déambulation en déambulation, on se retrouve dans le jardin d'une énorme villa, offrant une vue panoramique sur le val de saone. Mes jambes flagellent, au loin, les hurlements de chien ne sont guère rassurants. J'imagine le proprio sortir avec sa carabine. On s'en échappe par le portail, heureusement ouvert pour l'occasion. On reprend ce bon vieux chemin Vetter par le haut cette fois. On finit dans le jardin d'une maison.
C'est parti pour une 2ème session freeride à moins d'un km de ma maison. De haut en bas, dessus, dessous, les arbres enchevêtrés, désorganisent les lieux en un chaos végétal. Ce mur tagué rajoutent dans le sinistre. Les déchirements de canins affamés nous rend mabouls, on sent la chair fraîche à plein naseaux. Soudain, extinction des feux, nous sommes sur le seuil de porte de cette immense villa. L'allumage automatique se met en route. Mon coeur ne fait qu'un tour. Devant nous, se dresse un portail haut de 4m. Pas d'issue. Plus loin, la hauteur du mur nous empêche toute évasion. On traverse toute la cours, au vue de tous, courbés en vrai fugitif. Le poteau électrique nous sauve. Les automobilistes se posent des questions. 
Encore dans l'ambiance électrique, une adorable demoiselle me fait sursauter. Du calme juju ! La grotte ne sera pas pour cette fois mais frissons garantis.photos dédicaces aux lecteurs vosgiens, chaisophile dans l'âme.
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