dimanche 6 octobre 2013

Dans les tréfonds du montdorois

J'ai profité de ce dimanche matin pour m'enfoncer dans les entrailles dégueulantes du montdorois. En cette heure matinale où les couzonnais vomissaient leurs tripots aux jeux interquartiers, où Maître Sibor touillait son navarrin d'agneau, où les traileurs s'étripaient autour d'un titre de champion de France, je me retrouvais enfin seul dans mon massif.

J'avais pour unique objectif, d'ouvrir cette satanée porte de ténèbres qui me barrait l'accès. A trois reprises, je m'étais présenté devant ce purgatoire sans laisser d'empreinte dans la poussière. Frontale vacillante sur les tempes, je pénétrais dans la bouche béante sous le regard de ce bison des temps anciens. Un boyau minéral s'offrait à mon appareil. Bien plus long que je ne pensais.

Au fond, la dernière pièce me permettait de faire la photo qui va bien. Un fossile de cadavre de whisky gardé par un chiroptère adepte de la grasse-mat'. Bien qu'endormi, je ne me risquais pas à franchir l'obstacle.

André Gide disait : "Je sens un immense besoin d'aérer un peu mes pensées - et d'aller retrouver mon cher Olivier A défaut d'olivier, je parlerai de cavité. Cette sortie oxygénante n'aura pas eu l'effet escompté sur ma crève du moment.

Pour les amateurs de spéléo, voici un lien sur la cavité du Rhône:
http://www.bdcavite.net/donnees_carte.asp?DPT=69




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