Triathlon des monts d'or

On en rêvait... Jujutrail l'a fait.

(pendant que je coule... )

Un triathlon dans les monts pour une enclume comme moi, ça ne pouvait pas passer par une brasse dans la Saône. "Comment y fait alors ?"

Mardi, séance touch-bouboule en trail. J'ai évidemment enfilé mes streetracer pour suivre le mantra de mon gourou " Travaille ton pied" au son d'un bol tibétain. 50' pour toucher bouboule. Et bing, le lendemain j'ai des courbatures aux cuisses. J'suis une merde.

Mercredi, une journée dévouée aux enfants alors le moindre créneau libre se veut défoulant. Que faire en 1h sans courir ? C'est parti pour une monthou express en vtt. J'atteindrais le sommet les cuisses en vrac et le cardio bien plus haut que les 609m de la table d'orientation de Bouboule. En tout cas, je me ferai plaisir en descente dans la pierraille.

Vendredi, dernière épreuve du triathlon montdorien: le vélo route. Une grimpée digne de Marco Sanseupéo avec un style Bjarnesque de la grande époque. Au sommet, plus de cuissot, il me manque qq pourcentage d'hématocrite. Juste le temps de récupérer le précieux maillots du team traileurs des monts d'or et me voila grimpant la face royale, bien moins fringuant qu'un cheesecake anglais.

Promis, je le referai en une fois, ce triathlon de la Bouboule !

(... d'autres surnagent )