Bref- j'ai fait du ski de fond

J'ai décidé de faire du ski de fond. Je descends à la cave, prends mes skis et mes rossignols oranges. J'essaie de cliquer, merde, ce sont les skis alpins de ma femme. Je redescends, remonte et reessaye, c'est la bonne.

Mes potes m'ont dit "'fait chaud, mets de la cire jaune". Ni une ni deux, je suis chez Ikea avec mon stock de bougie toutes les couleurs. Jaune = saveur citron, ca me va. Je ressors la centrale vapeur et tire la langue pour faire plus pro.

Au pied des pistes. Merde, y'a pas de pied des pistes en fond. Je clique à droite, à gauche, re à droite parce que ca n'a pas marché. J'ai le moulant aux cuisses, le porte-gourdasse et le bandeau vissé sur les oreilles. Un sport d'un autre temps.

Pas de un, pas de deux, grand plateau, je suis lancé comme une balle. Première piste, je ne tente pas les rails. 1 an ou peut-être 2 sans glisse en fond apeurise le chat mouillé (ou un proverbe dans le genre).

Ca y est, je suis Bjorndallen (n'est-ce pas mon Totof). Je m'évade. Putain , je suis scotché, je ne suis pas norvégien, ni jurassien (Thévenard) ni vosgien (Steph b) peut-être Rancho
(http://www.zapiks.fr/rancho-episode-1-45-au-patin.html).

Je tracte les deux loulous, no pain, no gain qu''ils disent les cadors. Je demande à voir. En tout cas, je me régale et je bronze, bref j'ai fait du ski de fond.

(PS, j'ai eu une période de forcené du ski de fond. J'en rajoute dans cet article pour vous amusez évidemment).

Le lendemain, bref, j'ai fait des raquettes.  2h de freeride dans la pampa chamroussienne, bien loin des traces. Car les raquettes ,c'est freecross. Ma douce se rappelle encore de la remontée de la "ligne" bien connue des snowboardeurs chamroussiens.