Comme le dit si bien hoka, "it's time to fly". C'est ainsi que la brise m'a emporté au sommet du montthou express en 18'05.
A la pancarte "go motherfucker", j'étais loin d'envisager un personnal best. Je voulais juste monter voir la vue et humer la pelouse, juste pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs.
Mon alti m'indiquait une allure chamoisine. Le premier check point confirmait 8'24 à la croisée des chemins. La portion roulante s'offrait à moi. Deuxième check point, 10" d'avance. Finalement, je vais peut être tout donner jusqu'au top of the top. A ce moment, les désirs buccoliques sont évaporés. Seul comptent les secondes.
J'arrête le temps à 18'05. Mes yeux retrouvent leur netteté et essorent les larmes synonymes d'ultravitesse. Mes narines évacuent cette odeur de pelouse brûlée. Place à la rêverie...
Putain que c'est beau! Je mouche mon nez et file imprimer un poster de ouat et vire illico celui de Kilian dans mes toilettes.
RépondreSupprimerMais quelle désarroi que je ne puisse plus tenter d'améliorer mes misérables temps, j'ai regagner définitivement le Mont Thou, ca va me manquer.
Guillaume