Mais quand la course a lieu à 1'40 de chez moi, je dois y aller. A défaut de séance de 30-30, une petite séance allure course. Avec Sylvain, nous obtenons les derniers dossards. L'échauffement ne sera qu'une montée en température et qu'une confirmation de mon état déplorable, mon diaphragme me joue encore des tours. Je pense qu'il y a une rave partie entre mon foie et ma vésicule. La bonne résolution du jour, je vais bannir tous aliments acidifiants et "toxinants".
Le départ est reporté de 30' pour faire face à l'afflux de couro-traileurs ou trailo-bitumeur du coin. Une première boucle d'un km permet de repasser devant la foule en délire. Je suis environ dans les 10. On attaque les sous-bois et ma côte personnelle. Cette fois, elle aura raison de moi et je passerai les prochaines 20' de course à m'en remettre. Sylvain me rattrape et me dépose. Sur les longues pistes à tracteur, je me traîne bloqué en première.
(credit photo, Jocelyn, time to fly au 1er km)
J'impose un rythme effréné. C'est maintenant ou jamais car je ne suis pas un sprinteur. Ce rythme sera vraiment effréné pour Richard qui craque. Au sommet de la bosse, mon prédateur m'achèvera sans pitié et je me trainerai sanguinolant jusqu"à la ligne d'arrivée en 1h06. Sylvain arrivera 1' plus tard en 13e position.
(crédit photo, Jocelyn, je tape dans la main de ma fille qui ne comprend pas ce qui se passe)
Bravo encore pour ce compte rendu tout en finesse d'esprit(et pour la perf!)
RépondreSupprimerAu milieu de classement les prédateurs de la dernière bosse sont moins virulents mais l'instinct de survie nous catapulte jusqu'au tapis à puces.Oh oui! Quelle est dure cette arrivée...
(Eric le coureur du milieu)