samedi 31 mars 2012

Sortie Urban Jungle

L'urban trail est né au détour d'une discussion entre CO'runner (arnaud et Pascalou) via des aventures en milsmils dans les vire-vires lyonnais. Le bébé a grossi d'années en années jusqu'à prendre son indépendance. C'est finalement 6000 amoureux du step running qui parcourront les allées lyonnaises en ce dimanche 1er avril.

Les organisateurs ont préféré alléger les souffrances des coureurs en proposant un passage chez Joséphin en descente, prouvant ainsi qu'on ne dompte jamais Soulary mais que l'on s'y plie. On s'y incline !

Pour ma part, j'ai testé aujourd'hui l'urban jungle. Qu'est-ce donc ? Une sortie vélo route dans la ville.
a. Idéal pour travailler les relances avec de la braquasse.
b. Idéal pour optimiser sa vision périphérique
c. Idéal pour maîtriser sa monture en slalomant
d. Idéal pour travailler la puissance dans les murs de Caluire et de la Cx rousse à la manière des Flandriens.

Non, je ne suis pas sadique à ce point. Comme je suis piètre bricoleur, mes rares tentatives peuvent facilement finir chez le mécano. Merci Bouticycle Caluire. Maintenant, je sais couper une fourche carbone.
Lodève nous voilà!
(crédit photo, jujutrail), Quand le phoénix renaît de ces cendres. The brain is back on track !

lundi 26 mars 2012

Lyon-Lodève...

Quand la guibole frétille, se faisant trop bondillante
Rien tel pour réfreiner ses ardeurs
Qu'un enroulage de braquasse
pour alourdir la bestiasse.

Plusieurs printemps à tenter
D'avoir la foulée allégée
Pour en un rien de temps
Perdre toute tonicité

Mais que nenni, le mental m'en remercie
De préférer le beaujolais cavaleur
Aux Monts d'or crapa'tueur

Ce n'est qu'en voyant Lodève
Que se finira cette psycho-trêve

mercredi 21 mars 2012

S'entraîner avec les stars : Rémy Viala

Hier soir dans les rues de Lyon, des centaines de traileurs sont venus courir dans les pas de Rémi Viala. Officiellement, il s'agissait d'une reco de l'urban trail organisé par Running Conseil mais les langues se déliaient et la plupart était venu pour rencontrer Rémy.

Il nous a délivré tout au long du parcours ses anecdotes, ses conseils et ses astuces aux débutants.

En vrac:

- 158 marches sur cet escalier
- ce vieux  est tous les jours dans cet escalier.
- prends ce plan incliné, c'est mieux
- Cette camionnette est toujours garée ici avec une lumière rouge.
- 8 fois la montée de la Sarra et tu gagnes la Frison Roche

On comprend mieux comment un traileur citadin peut rapporter autant de paniers garnis sans courir une seule fois dans la boue et la terre.

lundi 19 mars 2012

cotation rodio

1218 au trail givré
1245 aux cabornis

Du gros caca boudin pour l'instant mais je vais me rattraper promis. Et ce sera dans les Alpes!

dimanche 18 mars 2012

Toutes les sorties ne méritent pas la mise en prose mais celle de vendredi soir en fait partie.

Ce fut une évasion solitaire, un plaisir égoiste qu'il ne faut pas partager, un retour aux sensations. La lumière du jour s'évaporait lentement comme pour apaiser. Au sommet, les lucioles de la ville scintillaient. De l'autre côté, le soleil m'envoyait un dernier clin d'oeil.

J'étais facile et zen, allongé dans l'herbe. Un peu plus loin ce fut le réveil auditif. Les pierres roulaient sous mes pas. Les lutins de la forêt jouaient à me faire peur, un bruit de buisson par-ci et un hullulement par-là. J'étais attentif mais je ne voyais rien. J'imaginais une chouette, un mulot ou mon imagination peut-être.

Côté toucher, une brise légère m'effleurait les bras. J'étais léger tant dans les jambes que dans la tête. Je portais mon attention sur les appuis déroutant de mes hoka, tentant d'apprivoiser les bêtes autant que les pierres qui s'annonçaient au dernier moment.

Seul manquait à l'appel, les odeurs d'humus et de musc que je compenserai le lendemain au détour d'un périple cycliste dans la campagne lyonnais en cette période d'épendage rural.

Capital motivation de la sortie +3

Capital motivation de la sortie vélo du samedi +3

mercredi 14 mars 2012

trail des cabornis

J'avais envie de bien faire sur mon parcours.  La liste des favoris tenait à peine sur un rouleau de PQ. Au départ, une pelletée manquait à l'appel: Ni Dubouloz, ni Fleureton, ni Delebarre. Encore moins de Nourry, de Vinot et de Viala. Le pont-levis du top 10 allait-il céder?

Mais je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai pourtant l'expérience. Rien n'y fit. Un moustique m'a piqué la fesse, tant et si bien que je suis parti vite. Les charmes de Stéphanie Duc ont également accéléré mon allure. Non loin derrière, Jean-Paul s'accrochait avec volonté à mon slip. Le team Running conseil faisait la course d'équipe. Les quelques coups d'oeil à mon alti aurait dû m'alerter, il  indiquait un rythme de Fastandfurious de 1600m+/h. Rythme que je tiens d'ordinaire sur des sorties d'une heure.

Les portions techniques de Couzon, mon jardin, soulage un peu. Malheureusement, les runnings d'Aurél apparaissent non loin devant. Mon cerveau gauche (celui de la raison ou inverse) n'est que trop peu relié à celui de droite (les pulsions): je dois les rattraper. Je sauve Stéphanie de l'erreur de parcours.

A la séparation, tout le monde emprunte la route de droite, celle qui monte dré, sauf moi. On m'annonce donc 7e au 15km. J'y vois plus clair. Jean-Paul en profite pour changer de vitesse. Moi aussi, mais dans l'autre sens. Le sommet du Mont Thou sonnera la fin ! Personne derrière, ni devant d'ailleurs. Je me traîne, bavant sur le sol pour mieux glisser.

Km 27, coca, pause, cacahuètes, papotage. Un vrai apéro du dimanche ! Mon visage passe du blanc au taupe, c'est à la mode. Je reprends une allure raisonnable. Le relief à tendance descendant m'aide bien. Les deux murs des lamentations  ne m'effraieront pas. Devant moi, deux chevreuils me donneront une leçon de freecross.

Bilan: 15e en 3h58 pour 40km et 2050m+. Victoire de Pianet en 3h26. Je suis loin mais je serais au top en été cet année.

dimanche 4 mars 2012

Ode à l'envolée cycliste

Les premières chaleurs printanières pointent à peine le bout de leur nez. Il n'en fallait pas moins pour réveiller nos idéaux d'aventure, nos petits tours du monde.

Sentir l'air frais sur nos bras puis doucement cette chaleur, errant ça et là sur les hauteurs d'un beaujolais qui s'étire après un somme hivernal.

Sentir nos cuisses qui se dégourdissent d'une trop longue trêve, trépignantes d'impatience à l'idée de rouler pendant des heures dans les vallées de l'Ardèche, dans les méandres cévenols puis au fil des gorges du Tarn.

Avril approche au rythme de la traversée Lyon-Lodève en compagnie de Sylvain. Nous deviendront alors des pédaleurs-rêveurs l'espace de 3 jours.

En attendant, 101km pour se remettre en tête le bonheur de
pédaler